Traitement de semences Le Cruiser 350 réhomologué sur maïs
Cruiser 350 de Syngenta, traitement de semences insecticide à base de thiaméthoxam, vient d’obtenir le renouvellement de son autorisation de mise sur le marché. Il s’emploie dans le cadre de la lutte contre les taupins, oscinies, cicadelles et attaques précoces de pucerons sur maïs grain, ensilage et porte-graines femelles. Il est utilisable tous les ans et dorénavant quelle que soit la date de semis du maïs.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
|
Cruiser 350, homologué à la dose de 0,09 litre de produit formulé par unité de 50.000 graines, ou 0,63 mg de thiaméthoxam par grain, sur maïs ensilage, maïs grain ainsi que sur maïs porte-graines femelles, permet de lutter contre les taupins, les oscinies et les attaques précoces de pucerons et cicadelles. Utilisables tous les ans et quelle que soit la date de semis, les semences protégées Cruiser 350 sont encadrées de certaines conditions d’emploi, en particulier la présence obligatoire d’un déflecteur sur les semoirs pneumatiques.
Selon Olivier Borde, chef de marché chez Syngenta, Cruiser 350 répond aux préoccupations des maïsiculteurs en offrant une protection efficace et rapide des semences contre les principaux ravageurs aériens et souterrains de début de cycle du maïs jusqu’à 6-8 feuilles, quel que soit le type de sol.
Olivier Borde précise que, dans les essais Syngenta menés de 2006 à 2010 contre les principaux ravageurs aériens et souterrains du maïs, « l’efficacité insecticide du Cruiser 350 a permis d’éviter une perte de rendement de 16,6 q/ha en maïs grain et de 2,4 tonnes de matière sèche/ha en maïs ensilage ».
Avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire
Un communiqué du ministère précise que cette autorisation fait suite à l’avis favorable de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) du 15 octobre, qui conclut que l’usage de la préparation Cruiser 350 ne présente pas de risque pour l’environnement. Cette évaluation est confortée par l’absence d’effets non-intentionnels liés à l’usage de ce produit sur les abeilles depuis 2008, relevée grâce au dispositif de suivi mis en place par les directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt dans six régions françaises.
Dans tous les cas, confirme le communiqué, une nouvelle évaluation sera demandée à l’Anses l’année prochaine. Le ministère rappelle, qu’à compter de 2011, l’usage des semences enrobées sera comptabilisé dans les objectifs du plan Ecophyto 2018 visant à réduire l'utilisation de produits phytosanitaires.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :